Le Val d’Authion, une construction humaine

Publié le 13 avril 2017 - Mis à jour le 16 novembre 2018

Le lit majeur du fleuve est propice aux aménagements


La ligne ferroviaire parcours ici le Val d’Authion. L’Authion est un affluent de la Loire qu’il suit pendant une cinquantaine de kilomètres au pied du plateau du Baugeois. La plaine comprise entre la Loire et l’Authion est très large et très fertile grâce aux alluvions régulièrement déposés par les deux rivières. Les débordements réguliers de la Loire ont façonné ici des creux et des bosses, des petites collines appelées des montils qui ont permis de mettre les premières habitations à l’abri des crues. Les méandres de l’Authion ont aussi joué leur rôle dans ce relief.
Ici vers Bourgueil le sol du Val d’Authion est plus caillouteux avec d’avantage de sable que vers l’ouest, les sédiments sont plus grossiers, les montils sont plus hauts et la terre sèche plus vite, du coup les coteaux sud ont rapidement accueilli des vignes. Autrefois on plantait au pied des amandiers qui ont les mêmes exigences que les vignes et qui leur servent parfois de tuteurs. Il y avait aussi des pêchers, de la réglisse, un peu comme dans le midi. En hauteur sur le plateau du Baugeois c’était des terres pauvres, de la lande et surtout de la forêt qui servait de réserve de bois.


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