L'industrie du raffinage de sucre à Orléans au XVIIIe siècle, regards croisés entre témoins archéologiques et sources archivistiques

Publié le 13 février 2018

Conférence de Gaëlle Caillet, Doctorante en archéologie, titulaire du prix Pierre-Hamel décerné par la Société Archéologique et Historique de l'Orléanais en 2013

Capitale française du raffinage au XVIIIe siècle, Orléans a compté plus d’une cinquantaine d’établissements différents, qui ont fonctionné dans la ville et ses faubourgs pendant près de deux siècles. Pourtant, les vestiges de cet important essor économique sont ténus : après la disparition du raffinage, les ateliers ont été démolis ou ont laissé place à d’autres activités de production. Les céramiques de raffinage, réemployées comme mitrons de cheminée dans la ville ou découvertes lors d’opérations archéologiques, sont les seules traces bien visibles de l’ancien âge d’or de la ville. Étudier ce mobilier archéologique et le confronter à des études archivistiques permet d’apporter un éclairage nouveau sur le passé sucrier de la cité ligérienne.  

Cette présentation est le fruit de recherches menées en collaboration avec Sébastien Jesset (pôle d’archéologie d’Orléans Métropole) dans le cadre du Projet Collectif de Recherches portant sur les céramiques de raffinage coordonné par Sébastien Pauly. 

Plus d'information sur http://www.archives-loiret.fr/