Gare de Tours

Publié le 17 mai 2017 - Mis à jour le 16 novembre 2018

L’architecte de la gare d’Orsay à Paris : Victor Laloux


La gare de Tours réunit aujourd’hui deux lignes, autrefois bien distinctes gérées par deux compagnies, celle qui reliait Tours à l’Océan et celle des liaisons avec le Mans, elles avaient chacune leur embarcadère. La gare actuelle est construite en 1896, elle remplace l’ancienne gare de 1845 qui se situait au bord du boulevard. Elle est l’œuvre d’un tourangeau, Victor Laloux qui est l’architecte de l’Hôtel de Ville et de la basilique Saint-Martin à Tours, à qui on doit aussi la gare d’Orsay à Paris. A l’époque on construit ce type de bâtiments selon trois canons : l’architecture, la peinture et la sculpture.
L’architecture d’abord : « Victor Laloux a très simplement exprimé une symbolique forte qui était la réunification dans un même lieu de deux compagnies ferroviaires. » Bertrand Ahier, architecte SNCF Gares et connexions. « Et cette symbolique elle est exprimée par ces deux grandes nefs. Une architecture métallique extrêmement légère, extrêmement fine qui correspond symboliquement aux deux réseaux initiaux qui ont été réunis sous la houlette de la SNCF en 1938. »
La peinture ensuite : « Quand les gens transitaient dans cette gare entre les deux systèmes ferroviaires, ils avaient l’occasion de déambuler et d’observer ces 18 tableaux monuments historiques en céramique peinte qui leur permettaient de s’évader, de rêver, d’aller vers des destinations très prometteuses. »
Enfin, la sculpture : « Une volonté d’exprimer une architecture puissante, avec des façades, avec une façade plus particulièrement sur le parvis de la gare, extrêmement travaillée, ouvragée en pierre et avec une statuaire évocatrice. »
Le résultat, c’est un lieu à la fois fonctionnel et élégant. « Cette gare était très bien étudiée pour inviter les gens aux voyages mais en même temps à faire la pause, à manger, à déambuler, et finalement à faire connaissance. »


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