Les phénomènes de crues proviennent de la réunion de plusieurs facteurs : pluie, dénivellation, composition du sous-sol et aménagements. Leurs origines climatiques sont variables.

Le premier facteur déterminant est la pluie. Sans pluies, pas de crues. La forte dénivellation de la Loire favorise également ce phénomène de crues : à Orléans par exemple, le fleuve se trouve à près de 90 m d’altitude (à Paris, à même distance de son estuaire, la Seine n’est plus qu’à 30 m). Le sous-sol en amont de la confluence Loire-Allier est formé d’un ensemble cristallin imperméable, ne favorisant pas l’absorption de quantités d’eau supplémentaires. 

Les aménagements avec la réduction des zones naturelles et les levées compriment le fleuve et l’empêchent d’évacuer son surplus d’eau dans le lit majeur. 

Le bassin de la Loire est soumis à deux influences climatiques, susceptibles de provoquer 3 types de crues importantes : 

  • les crues océaniques, provoquées par des pluies durables venues de l’Atlantique, entraînent sur le Bassin Parisien, le Limousin et l’Auvergne des quantités abondantes d’eau.
  • Les crues méditerranéennes ou cévenoles, provoquées par des averses orageuses sur la région orientale du Massif-Central, de durée faible mais avec une quantité importante de pluies.
  • Les crues mixtes, combinaison simultanée de ces 2 événements, elles provoquent des crues de très grande ampleur qui affectent le cours entier du fleuve, avec un maximum de dégâts en Loire moyenne.