Naissance d’un paysage nocturne

Publié le 12 avril 2017


Dans le Val de Loire, le patrimoine et les paysages urbains font l’objet d’opérations de mise en lumière créatives et adaptées.

C’est en 1952 que le premier son et lumière français est créé à Chambord, faisant alors du Val de Loire un territoire pionnier du lien entre lumière et patrimoine. La densité d’édifices de prestige et de centres anciens préservés sur ce territoire a depuis permis l’émergence de nombreux projets. Aujourd’hui, les réalisations sont issues de réflexions globales sur l’aménagement des espaces et intègrent les valeurs du développement durable en respectant les équilibres environnementaux et humains. La notion patrimoniale de paysage culturel permet aussi de renouveler des projets qui associent ainsi choix technologiques et créations artistiques. 

« C’est en 1952 (…) que sur un texte de Martin Demézil, archiviste en chef du Loir-et-Cher, puis l’année suivante, d’André Castelot, un des meilleurs réalisateurs de la Radio-diffusion française, Jean-Wilfried Garrett, réalisa le premier Son et Lumière.  

Le Guide Bleu en énumérait treize en 1964, et leur consacrait une page spéciale.  

Amboise, Angers (texte de Gaston Bonheur), Blois, Chambord (avec un nouveau texte de R-P. Houdin, le descendant du célèbre illusionniste, et d’Y. Jamiaque), Au temps des Dames de Chenonceaux, La Plainte pour un prisonnier inconnu, à Loches, par Jean-François Noël et Wilfried Garret, Le Lude et ses Fastueuses soirées au bord du Loir, etc, sont les manifestations d’une magie « audiovisuelle » et utilitaire, qui, partie du Val de Loire, s’est répandue jusqu’au Caire et jusqu’à Beyrouth. »  

Armand Lanoux, Le Voyageur du Val de Loire