Corridors écologiques et « trame verte »

Publié le 30 mai 2017

Un réseau écologique est constitué d'un ensemble d'éléments naturels constituant le paysage : bermes, berges, mares, ruisseaux, bosquets, haies...

Un réseau écologique sera d'autant plus fonctionnel qu'il permettra des flux biologiques : déplacement des individus et des espèces, mélange de populations, maintien d'une grande diversité génétique, augmentation de la taille de l'habitat pour les espèces à large surface vitale, possibilité de zones de replis lors d'événements catastrophiques (incendies, pollution...). 

Dès lors, on appelle « corridor écologique » tout morceau de milieu naturel qui constitue une liaison fonctionnelle entre les écosystèmes d'un grand paysage. 

L'évolution du territoire (développement des infrastructures, de l'urbanisation, de la population, de l'agriculture, banalisation de l'espace...) engendre une disparition et une fragmentation continue de l'espace et en particulier des milieux naturels. 

Ainsi, les espèces sauvages se trouvent de plus en plus confinées dans des espaces restreints. Ce confinement met en péril la survie des espèces par : 

  • manque d'espace suffisant pour accomplir leur cycle biologique,
  • un nombre d'individus restreint ne permettant pas le maintien de populations viables,
  • manque voire disparition d'éléments naturels essentiels au cycle de vie (manque de nourriture, perte d'espaces pour se reproduire...).

Ce confinement est également accompagné d'autres facteurs extérieurs qui accentuent l'érosion de la biodiversité dans ces espaces comme le réchauffement climatique ou l’arrivée d'espèces exotiques invasives. 

Le maintien des corridors écologiques est un élément essentiel pour participer à la préservation des paysages et des écosystèmes de nos régions.